Citoyens du monde, héritiers du passé, constructeurs du futur
- Maitriser différents types d’épreuves (question problématisée, analyse de document)
- Identifier la continuité historique des phénomènes avec les époques précédentes
- Insérer un événement dans une lecture synthétique, en le reliant aux grandes idées à la base de l’Histoire
- Introduire des questionnements pertinents pour ouvrir Ă des analyses plus complexes
L’enseignement de l’année de 12e plonge pleinement dans l’Histoire contemporaine du XXe siècle et ses grandes problématiques. A 18 ans, avec la majorité légale, le jeune touche à l’expérience de la pleine responsabilité face à la société. Il ne s’agit plus de la question « le monde et moi » mais de « moi et le monde ». Que puis-je faire pour contribuer à améliorer le monde ? C’est l’aspect de l’apport que chacun d’entre eux peut amener à la société qui est cultivé. Le rôle de l’Homme dans l’Histoire et le fil que l’Humanité suit dans son évolution devient important pour que les jeunes développent le sens de leur propre tâche face à la société et pour qu’ils puissent, avec le juste esprit, affronter les événements exceptionnellement tragiques qui ont marqué le XXe siècle. L’Histoire est appréhendée plus que jamais dans son cadre global et dans un regard de synthèse et l’époque contemporaine devient ainsi une source de réflexion importante. Le programme de cette année réveille l’intérêt des élèves lorsqu’on arrive à leur faire sentir la transformation des grands idéaux du XIXe siècle en idéologies, au XXe siècle. Si le XVIII est le siècle des idées, au XIXe siècle celles-ci, en particulier l’idée de la liberté et celle de l’égalité, donnent vie à des mouvements soutenus par l’idéal de l’indépendance et du patriotisme et par l’idéal du communisme. Ce parcours se retournera en idéologie au XXe siècle, lorsque le patriotisme se transformera en nationalisme (selon l’expression de Romain Gary « le patriotisme est l’amour des siens, le nationalisme la haine des autres ») et le communisme dans les régimes d’extrême gauche. Des biographies viennent apporter un peu de lumière : l’exemple de Gandhi est amené comme solution pacifique à l’occupation étrangère. Le conflit israélo-palestinien est présenté comme un archétype du dilemme de la renonce à ses droits pour reconnaitre ceux des autres. Pleinement citoyens, l’Histoire leur apprend à garder vivante la flamme de l’idéal tout en profitant des erreurs du passé pour construire un monde plus juste et pacifique.