Altérité et contrat social
- Maitriser des rédactions complètes : composition et commentaire de texte.
- Construire des analyses de documents en les reliant à des problématiques.
- Soutenir des présentations orales complexe.
- Familiariser avec le passage de l’événements à l’idée/concept.
- Commencer à construire des approches synthétiques de l’Histoire.
La période, globalement correspondant à l’Histoire moderne, se pose en rupture avec les thèmes du Moyen Âge. Les grandes découvertes déclenchent une première forme de globalisation qui multiplie les échanges, accélère les événements et impulse des changements profonds. Un geste d’ouverture au monde pousse l’humanité vers l’avant alors que les formes de gouvernement restent ancrées dans des modèles du passé. La quête de liberté fait naître alors les courants innovateurs, les réformes religieuses, les révolutions libérales. Les concepts introduits par les Lumières, sont étudiés dans leur concrétisation (les acquis des révolutions) et dans leur négation (violation des droits). La difficulté à créer une société où liberté et égalité puissent exister à l’abri d’injustices et abus constitue un questionnement qui habite constamment cette période d’enseignement.
Encore une fois, ces thèmes correspondent à l’évolution du jeune qui, à 17 ans, commence à se confronter avec la vie en société. Il expérimente l’altérité en ouvrant son univers à des nouveaux horizons et en se heurtant à la limitation de la liberté demandée par le contrat social. La période de l’Histoire moderne peut apporter beaucoup à cet âge. L’humanisme, la Renaissance et la Réforme protestante sont des sujets qui stimulent le jeune à se penser en tant qu’individu capable d’affirmer sa place dans la société. Des thèmes comme celui de l’esclavagisme et de la discrimination apportent des questionnements profonds sur l’organisation des sociétés et sur des problématiques encore aujourd’hui d’actualité.
Dans la deuxième partie de l’année on rentre dans l’époque contemporaine. Les mouvements romantiques d’indépendance nationale resonnent avec les idéaux égalitaires du marxisme. La culture de la mémoire nationale et européenne par rapport aux abus du colonialisme est indispensable pour reconnaitre les responsabilités des pays européens dans les difficultés contemporaines des pays anciennement colonisés. Des thèmes comme celui de l’esclavagisme et de la discrimination apportent des questionnements profonds sur l’organisation des sociétés et sur des problématiques encore aujourd’hui d’actualité.
L’enseignement de l’Histoire en 11e classe trouve un écho constant dans celui de l’enseignement moral et civique. C’est pourquoi ces deux matières sont portées en alternance lors des cours de période. Si les cours d’Histoire restent plutôt théoriques et visent à consolider les capacités rédactionnelles et argumentatives des élèves, les cours d'éducation morale et civique ouvrent au travail coopératif et de groupe et à des outils comme les débats et les confrontations orales.